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La photo de portrait

La photo de portrait repose sur une double exigence. Elle intime au photographe une connivence spontanée avec son modèle ainsi qu’une dextérité technique qui participe à cette relation indispensable avec la personne que l’on photographie.

Photo : Bruno Calendini I vision-sauvage.com

2.1.Portrait traditionnel

2.1.Portrait traditionnel

Un 85 mm est considéré comme la focale standard en terme de portrait : il donne beaucoup moins de distorsion si on le compare à un grand-angulaire.

2.2_En plongée

2.2_En plongée

Adopter un point de vue en plongée avec un objectif grand-angle fait apparaître votre sujet plus petit et « vulnérable »

2.3.Fish-eye

2.3.Fish-eye

Le champ qui caractérise le fish-eye crée une vision déformée de la réalité qui permet d’apporter une dimension étrange à vos portraits.

2.4.Cadrage serré

2.4.Cadrage serré

Utilisez un grand-angle en cadrant serré produit souvent un effet de distorsion qui peut donner à vos portraits un côté comique.

2.5.Portrait composé

2.5.Portrait composé

Si vous demandez à votre modèle de diriger ses jambes ou ses bras vers l’objectif, vous obtiendrez un effet dynamique très intéressant qui induit une disproportion entre les membres et le corps ou la tête.

2.6.En contre-plongée

2.6.En contre-plongée

Le point de vue en contre-plongée fait apparaître votre sujet plus grand qu’il ne l’est dans la réalité. Ce dernier semble dominer celui qui observe.

 

 

 

 

« L’aspect relationnel dans la photographie de portrait est primordial »

« Un flash externe de type cobra est indispensable »

« L’emploi de diffuseurs ou de réflecteurs est aussi précieux pour équilibrer une scène en renvoyant le flux de lumière sur son sujet. »

L’histoire du cinéma est jalonnée de portraits photographiques emblématiques de stars du grand écran qui à travers la relation qu’ils ont développée avec un photographe ont permis de promouvoir leurs images ou leurs personnalités.

Ces instantanés sont gravés dans l’esprit du public et ont forgé leurs carrières. Qui ne se remémorent pas les portraits iconiques de Marylin Monroe, de Brad Pitt, de Steve McQueen ou encore Mohamed Ali ?

L’ironie du sort veut que le nom du photographe a souvent été « oublié » face à l’impact médiatique de ces photographies.

Cet exemple montre combien la relation qui unit un photographe à son modèle est primordiale pour obtenir une image percutante, qui soit le juste reflet de la personne tout en racontant un storytelling approprié et accepté du public.

L’aspect relationnel devient primordial. Elle détermine la part d’abandon et le degré de confiance qu’un modèle va placer dans le photographe pour réaliser son portrait.

De même pour le photographe, cela revient à franchir un cercle intime avec son sujet, seul sésame pour réussir son projet photographique.

Dans cette quête, le modèle doit avoir la conviction que les choix techniques ou artistiques du photographe sont en adéquation avec son image.

Trop nombreuses sont les personnes qui sont mal à l’aise avec leur portrait une fois figé sur le papier, tout comme certaines sont d’un naturel désarmant face à l’objectif et  n’auront aucunes réticences à accepter une scénarisation dans la prise de vue si le résultat photographique est réaliste et probant.

Le photographe se retrouve donc au cœur d’une problématique où l’empathie, ses idées créatives et sa propension à les assumer techniquement sont décisives pour convaincre son modèle d’adhérer à son projet photographique.

QUELLE FOCALE POUR LE PORTRAIT ?

Dans cette recherche d’une image fidèle, le matériel doit permettre de traduire les intentions du photographe.

De nombreux professionnels, spécialistes du portrait, ne jurent que par le 85 mm à grande ouverture. Son angle de champ est idéal pour des cadrages dits « en buste » et son grandissement réduit les distorsions optiques, notamment sur les bords de l’image.

Le portrait est ainsi plus fidèle car les volumes du visage et son modelé sont plus conformes à la réalité.

Il est vrai que le marché recèle de véritables pépites comme le Tamron SP 85 mm f/1.8 Di VC USD, le Sigma 85 mm f/1.4 DG HSM Art, le Nikkor AF-S 85 mm f/1.8G ou encore le Canon EF 85 mm f/1.2 L USM II disponible en version f/1.4.

De tels bijoux ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Est-ce-à-dire qu’il faut nécessairement un 85  mm pour réaliser des portraits photographiques ?

Bien sûr que non ! Et pour deux raisons : il existe des solutions techniques abordables comme la gamme des 50 mm qui bénéficient également d’ouvertures très généreuses de f/1.4 à f/1.8 qui feront parfaitement l’affaire; tout comme les zooms aux ouvertures plus modestes (f/3,5-5,6) ou des téléobjectifs (70-200 mm f/2,8).

De même votre créativité ne saurait souffrir d’une telle limitation trop dogmatique. Par exemple l’usage d’un grand-angulaire peut se montrer très efficace pour mettre en valeur un sujet. Il est utilisé pour des cadrages dits « en pied » où il faut placer son sujet dans son environnement.

La prise de vue se fait avec un peu de recul pour compenser les déformations sur les bords de l’image qui se mêlent aux différents éléments et passent quasi inaperçues. Pour tirer le meilleur parti d’un portrait au grand-angulaire, il vous faut procéder à quelques essais de composition sous des angles extrêmes.

Par exemple recherchez un cadrage au ras du sol, en contre-plongée, en posant le sujet de manière à obtenir de la profondeur. Ou alors calez le zoom à la focale minimale puis trouvez de vigoureuses lignes conductrices menant vers le visage, ce qui donne toujours de la force à un portrait.

De même on peut s’accommoder des caractéristiques optiques d’un fish-eye (qui peut s’apparenter à un ultra grand-angulaire) en cadrant serré, le photographe provoque ainsi un effet saisissant qui peu avoir beaucoup d’impact.

La déformation produit un effet de sphérisation qui exagère les volumes du visage tandis que les zones périphériques sont étirées vers les coins de l’image.

L’emploi de grandes ouvertures supposent d’être vigilant sur la profondeur de champ qui est la zone de netteté dans laquelle doit se trouver le sujet pour être net.

En effet au-delà de ce plan, une zone de flou s’installe avec laquelle le photographe portraitiste compose pour produire le fameux bokeh et attirer le regard sur le visage de son modèle. C’est un effet qui est très recherché en photographie de portrait.

Selon l’objectif utilisé, à la condition que la distance séparant le sujet de l’appareil photo et que l’ouverture du diaphragme soient identiques, plus la focale est longue et plus la profondeur de champ sera étriquée.

C’est la raison pour laquelle, l’emploi d’un téléobjectif couplé à une grande ouverture (f/4 ou f/2.8) mais qui bénéficie d’une distance de mise au point peu élevée permettra d’obtenir un flou d’arrière plan en se rapprochant du sujet.

C’est le cas du Tamron 70-210 mm f/4 Di VC USD qui fait le point à partir de 95 cm par exemple. Tous les boîtiers sont éligibles à la photo de portrait. Néanmoins, le capteur et sa définition ont une réelle incidence.

Un capteur 24×36 produit à très grande ouverture (f/1.4 à f/2.8) aisément de jolis bokeh, et offre des latitudes de recadrage et un piqué qui peuvent être précieux pour souligner un détail du visage.

Avec un capteur APS-C, du fait du coefficient multiplicateur pour conserver l’angle de champ équivalent en 24×36, il faudra, à paramètres constants, opter pour une focale plus courte.

Ainsi pour produire la même profondeur de champ q’un objectif 135 mm f/2 monté sur un capteur 24×36, il faudra cadrer à 90 mm à f/1.4.

Ce qui explique l’appétence des portraitistes pour le plein format du fait de la difficulté à obtenir une faible profondeur de champ avec un petit capteur !

De plus, la dynamique sur un capteur 24×36 est optimale et permet de s’affranchir plus aisément des contrastes trop prononcés, surtout en extérieur.

Dans cette catégorie les Sony A7R III ou A7 III, le Nikon D850 ou encore le Canon EOS 5D Mark IV sont des must have.

Sans être obligatoire, on veillera à ce qu’il soit doté d’un petit flash, toujours très utile pour déboucher un portrait (sous un chapeau par exemple) ou encore pour déporter l’éclair d’un autre flash piloté sans fil. Un flash externe de type cobra est indispensable.

Plus que tout autre discipline photographique, le portrait exige un éclairage maîtrisé et cet accessoire rend bien des services au photographe de portrait.

La palette de variation des rendus s’en trouve décuplée surtout si vous pensez à vous équiper de diffuseurs (Gary Fong, Lastolite) qui selon vos désirs canalisent ou diffusent le flux lumineux sur le visage de votre sujet. Un réflecteur est aussi bien utile.

Les modèles pliables prennent peu de place dans le sac et sont de remarquables outils pour équilibrer un éclairage ou déboucher une zone du visage. Enfin on recommandera l’usage d’un pied.

Non pas que photographier à mains levées soit impossible, mais parce que celui-ci permet de fixer le cadre de sa prise de vue tout en permettant au photographe de se concentrer sur sa composition et la pose de son modèle pour obtenir l’image qu’il a en tête.

Dans cette configuration le contrôle se fait en un clin d’œil via le viseur ou l’écran LCD arrière. Pour ceux qui recherche un éclairage sophistiqué et une vraie scénarisation de la prise de vue, que ce soit en studio ou en extérieur, il vous faudra opter pour des boîtes à lumière, des torches et des fonds qui, combinés, offrent tous les moyens de maîtriser totalement l’éclairage du sujet.

LA LUMIÈRE

En portrait, la lumière est fondamentale. Plus on est à même de la comprendre, de l’analyser, de la canaliser ou de la créer, plus vos portraits photographiques seront réussis et impactants. Les conditions de prise de vue (intérieur ou extérieur) sont déterminantes.

C’est la raison pour laquelle un flash externe et des diffuseurs sont un précieux recours en toutes circonstances. Ils permettent de déboucher aisément et sans un équipement encombrant les zones d’ombre sur le visage ou de piloter des flashs distants pour parfaire l’éclairage du sujet.

Une forme cobra est conseillée car elle permet de jouer sur le flux directionnel de l’éclair afin d’éviter un éclairage trop direct et disgracieux, comme en visant le plafond d’une salle (idéalement blanc) pour que l’éclair se réfléchisse et illumine votre sujet de façon plus douce.

L’ombre de la lumière indirecte ainsi produite sera beaucoup plus diffuse. L’emploi de diffuseurs ou de réflecteurs est aussi précieux pour équilibrer une scène en renvoyant le flux de lumière sur son sujet. Une autre précaution consiste à calculer l’angle de réflexion de l’éclair.

Si la lumière est envoyée à 90° vers le haut, l’éclairage sera peu flatteur sur le sujet qui verra son visage mal éclairé. Il est préférable d’opter pour un angle de 45° afin que la lumière soit mieux répartie sur le visage.

Le déclenchement à distance du flash, sans fil, est une autre option. L’emploi de gélatine et de diffuseurs permettent des effets spectaculaires avec un rendu vigoureux du grain de la peau.

Il ne faut pas oublier que la quantité de lumière émise par un flash s’amenuise peu à peu en fonction de la distance.

Le photographe peut exploiter ce phénomène physique et créer ainsi toute une gamme d’effets rien qu’en repositionnant le sujet.

Plus sophistiqué et plus contraignant, l’emploi de boîtes à lumières et de torches est l’assurance d’un éclairage doux et harmonieux.

De par leur modularité, ils permettent d’avoir une maîtrise totale de l’éclairage, de son intensité jusqu’à leur orientation pour obtenir les effets désirés.

Sachez que si vous ne disposez d’aucun éclairage artificiel (flash, torche, boîtes à lumière) une astuce consiste à guetter les lieux qui laissent filtrer le moindre rayon.

Par exemple la lumière provenant d’une fenêtre isolée permettra de réaliser facilement d’élégants portraits en profitant de la mesure spot et en plaçant le sujet face à cette lueur providentielle.

Elle peut être modelée par un voilage qui diffusera les rayons du soleil. Au besoin débouchez la partie du visage à l’ombre à l’aide d’un réflecteur.

QUELQUES ASTUCES TECHNIQUES

La mise au point en portrait est systématiquement faite sur les yeux du modèle. Dès lors toute la réflexion et l’expression artistique partent de là.

Si l’angle de la prise de vue et la profondeur de champ ne permettent pas que les deux yeux soient nets, on choisira l’œil le plus proche pour fixer la netteté afin de ne pas perturber la lecture de l’image finale.

Une autre astuce très connue des spécialistes de la photographie de portrait consiste à isoler le portrait de son sujet en ouvrant le diaphragme.

À de telles ouvertures (f/1,2 à f/1,8), on bénéficie d’un bokeh (flou d’arrière plan) bien commode pour estomper un arrière plan disgracieux ou perturbant. Ce bokeh est aussi un moyen technique de renforcer l’impact d’un portrait cadré serré.

En effet la profondeur de champ étant très réduite, il faudra veiller à faire une mise au point très précise pour que ce flou ne dérange pas.

C’est idéal pour souligner un regard chez un modèle : la netteté sur les yeux est parfaitement magnifiée par la zone de flou qui estompe harmonieusement le reste du visage.

Il existe sur certains boîtiers des testeurs de profondeur de champ qui permettent de visualiser son étendue par un effet de grisement dans le viseur de manière à contrôler ce qui est net et ce qui ne l’est pas !

Cela a son importance car un 50 mm à f/1.8 ou même f/1.4 sont beaucoup plus abordables qu’un 85 mm aux mêmes ouvertures, sachant qu’un 50 mm monté sur un capteur APS-C (coefficient x1,5) équivaut à un 75 mm en 24×36.

C’est souvent la petite touche technique dans l’éclairage qui fait la différence en portrait. L’illumination des cheveux par un contre-jour est un bel exemple. Lorsqu’il existe, il sépare nettement le sujet de l’arrière-plan et donne du relief à la photo.

C’est par contre impossible à  réaliser pour une photo de groupe ou si le sujet bouge beaucoup. De même en studio, les photographes recherchent à faire étinceler le regard du modèle par le reflet d’une boîte à lumière ou d’un flash parapluie.

Son influence et son effet, très subjectifs, sont dictés par la forme et la taille de ces derniers. Mais ils donnent de la vie au regard !

La photographie de portrait est un art où la combinaison de la maîtrise de la lumière, des effets de cadrage et l’aspect relationnel sont primordiaux. Elle n’a pour limites que votre imagination et votre persévérance !

LE CONTRE-JOUR

Un portrait peut avoir un relief étonnant en éclairant le sujet par-derrière.

Lorsque que le soleil est bas dans le ciel, sa lumière est suffisamment intense pour produire un effet de halo autour du visage, quitte à rééquilibrer les tonalités au moyen d’un réflecteur, doré de préférence car il complémente la température de couleur de la lumière solaire.

Un réflecteur argenté ou blanc produit un résultat plus subtil. Un effet similaire peut être obtenu en plaçant un flash derrière le modèle. Il doit être soigneusement positionné.

D’une part pour éviter que le flash apparaisse dans le champ de l’image ; d’autre part car sa lumière n’est pas de la même nature que celle du soleil et aussi parce que la déperdition lumineuse est beaucoup plus rapide et plus visible.

MODIFIER LA LUMIÈRE

La créativité en photographie de portrait repose souvent sur la capacité du photographe à créer des effets de lumière

 

Boîte à lumière

Boîte à lumière

La boîte à lumière est sans doute le modeleur le plus apprécié, car il produit un éclairage flatteur quasiment sans déperdition. Il en existe de différente tailles et formes.

 

Le bol beauté

Le bol beauté

Son éclairage est à la fois doux et mystérieux. Il n’a pas la douceur d’une boîte à lumière et il éclaire moins intensément au centre. Un diffuseur peut être fixé sur un bol beauté.

 

Le parapluie

Le parapluie

Cet accessoire, appelée aussi ombrelle, adoucit l’éclairage. Il en existe deux types : réflectrice ou translucide. Il est moins onéreux et se transporte plus aisément qu’une boîte à lumière mais son reflet dans les yeux est moins délicat et moins naturel.

 

Le cône

Le cône

Le coupe-flux conique produit un intense éclairage directionnel, idéal pour éclairer les cheveux. Une grille en nid d’abeille peut être fixée dessus pour un effet plus subtil. Il est facile à utiliser.

Photo : Lilian Rodriguez

PHOTO DE FAMILLE

Bien que beaucoup de photographes redoutent l’impulsivité des enfants, il est plus facile qu’il y paraît de réaliser de beaux portraits d’enfants très personnels, car contrairement aux adultes, ils sont moins inhibés et beaucoup plus spontanés.

Le secret ? La séance de prise de vue doit être synonyme de jeu et de plaisir. Pas question d’exiger de l’enfant de tenir une pose avec peut-être des projecteurs braqués dans les yeux tout en lui ordonnant de ne plus bouger et de sourire.

Il faut au contraire créer les conditions où l’enfant est placé dans un lieu plutôt vaste où il pourra bouger sans contraintes et en sécurité (permettant au photographe d’évoluer autour de lui pour affiner ses cadrages).

Il doit être neutre ou familier pour éviter de l’intimider, avec plein de jouets et d’autres accessoires (un chapeau par exemple) qui pourront servir à réaliser un cliché original.

On veillera à ce que l’endroit soit parfaitement et abondamment éclairé (au moyen de torches et de boîtes à lumière) car les mouvements d’un enfant sont aussi vifs qu’imprévisibles.

Dans ce registre le photographe doit s’immiscer dans ce scénario et être un élément du jeu pour créer une complicité nécessaire. Il ne reste plus qu’à laisser les choses venir en se montrant très réactif et déclencher dès qu’une scène se révèle dans le cadre.

LE PORTRAIT, UNE QUESTION DE STYLE ?

Le portrait photographique a son propre vocabulaire qu’il est recommandé de connaître. On parle de «portrait à l’américaine» le cadrage qui consiste à photographier son sujet de la tête jusqu’aux cuisses. *

Le «portrait en buste», quant à lui, est celui qui se limite jusqu’à la poitrine de la personne. Le «portrait en pied» consiste à photographier la personne de tout son long. Enfin le cadrage serré, en gros plan, consiste à remplir le cadre avec le visage !

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Eduardo

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