Jeune photographe talentueux, fasciné par la photo de rue et l’architecture, Bertrand Bernager parcourt le monde en quête d’aventures et de rencontres. Ambassadeur Sony, il détaille le contenu de son sac, qui fait la part belle aux focales fixes, autour de son boîtier de prédilection, l’A1.
Sony FE 12-24 mm f/2,8 GM
« C’est le modèle que j’utilise le plus. Une optique géniale. Cette plage de focale oblige à se rapprocher du sujet. Il faut faire preuve de rigueur, faire attention aux lignes verticales pour ne pas trop les déformer, ou bien au contraire, jouer sur cet aspect. J’aime beaucoup travailler au grand-angle en reportage ou sur de l’événementiel, pour englober tout le contexte de la scène. L’ouverture constante à f/2,8 est un réel atout, par rapport à des équivalents à f/4, aussi bien en basse lumière qu’en termes de bokeh. »
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Cokin NUANCES ND1024
« Dans mon travail personnel, je fais beaucoup de projets en poses longues, sur le Marathon de Paris par exemple. Avec le bon angle et la bonne vitesse d’obturation, j’obtiens des sortes de rivières arc-en-ciel, car les coureurs ont souvent des tenues fluo. »
Sony A1
« L’avantage de ce boîtier, c’est qu’il me permet de répondre à n’importe quel type de commande : reportage, du sport, architecture, vidéo, etc. La définition de 50 Mpxl est idéale, cela me laisse une latitude suffisante pour recadrer, et je ne préfère pas aller au-delà, pour ne pas alourdir la post-production. C’est un outil professionnel tout-en-un, qui reste très compact. J’utilise beaucoup le grip, mais je l’enlève quand je veux être le plus discret possible, en photo de rue ou sur un plateau de tournage. C’est un vrai boîtier pro qui résiste aux chocs, je l’ai aussi utilisé sous la pluie, sous la neige, ou dans la Vallée de la mort par 50°, en hiver en Islande par -25°… Je travaille souvent en obturation électronique. J’aime avoir un boîtier qui ne produit aucun bruit. Il y a un côté zen. Je l’utilise en portrait, car le sujet ne perçoit pas le moment où je prends la photo, c’est une manière plus naturelle de travailler. J’ai vraiment l’impression de contrôler le rythme du shooting. »
Sony FE 50 mm f/1,4 GM
« Pendant des années j’ai travaillé avec le Zeiss 55 mm f/1,8. Une très bonne optique, mais sur des boîtiers comme l’A1, la motorisation, un peu ancienne, montre ses limites. Ce 50 mm f/1,4 GM est un vrai bonheur. Il est compact, léger, très piqué dès la pleine ouverture. La prise en main est excellente. Pour moi, c’est vraiment la focale naturelle. Je trouve ce modèle plus intéressant que le 50 mm f/1,2. Il est plus compact, moins encombrant. Je l’ai toujours avec moi. »
Sony FE 24 mm f/1,4 GM
« Je l’utilise lorsqu’il y a très peu, voire pas de lumière. Il m’est arrivé de faire de la photo dans le désert de l’Arizona, une nuit de pleine lune. L’ouverture à f/1,4 est précieuse dans de telles conditions. Une situation extrême, où le flash était interdit. J’aime la polyvalence, la qualité du piqué et la compacité de ce 24 mm. J’apprécie que la taille de filtre soit standard entre les 24 et 50 mm f/1,4. »
Sony FE 135 mm f/1,8 GM
« La Mona Lisa des focales fixes. J’adore cette optique. Je m’en sers beaucoup. Lors d’un événement où je ne pourrai pas avoir un gros sac photo, je me contente de prendre les 24 et 135 mm. C’est une optique incroyable en portrait, mais pas seulement. J’aime beaucoup l’utiliser en architecture ou en photo de rue. Le niveau de piqué est stratosphérique et je peux recadrer autant que je le souhaite. L’autofocus est silencieux, réactif. Le rendu du bokeh est tellement beau, quasiment tournoyant, il a un côté « rendu à l’ancienne » que j’adore. »
Sony FE 70-200 mm f/2,8 GM II
« Le couteau suisse. En reportage, c’est un zoom ultra polyvalent. Le Mark II est beaucoup plus léger que la première version. Je peux travailler longtemps, j’oublie son poids, que je trouve très bien réparti : l’optique est équilibrée, elle ne bascule pas vers l’avant. C’est un critère important je trouve. Le zooming interne permet de travailler sereinement quelle que soit la météo, car aucun élément extérieur ne peut s’introduire ; le fait qu’il n’y ait pas de déplacement du fût permet aussi d’être plus discret. Enfin, la couleur blanche a un avantage en été, lors de fortes chaleurs : le fût reste à température ambiante par rapport aux optiques noires. »
Peak design travel tripod
« Le trépied Peak Design en carbone est un allié essentiel pour mes poses longue. De par sa grande compacité et sa légèreté, il peut se caler dans le porte-bouteille du sac à dos et se faire oublier ! »
Sony CFexpress Type A
« J’utilise les CFexpress Type A pour tirer le meilleur de l’A1. Les cartes Tough sont très résistantes. Aucun risque qu’elles s’abîment avec le temps. J’aime beaucoup les modèles 80 et 160 Go. En reportage, j’aime avoir une carte par jour. Je ne supprime jamais les données tant que je n’ai pas livré les photos au client. »
Lowepro Flipside Trek BP 450 AW
« J’ai fait le tour du Monde avec ce sac. Pour moi, c’est le parfait compromis entre sac à dos de randonnée et sac photo. J’y glisse mon A1 avec trois focales fixes et le 70-200 mm et parfois le 200-600 mm. L’ouverture au niveau du dos met le matériel à l’abri des pickpockets dans les transports en commun. La ceinture lombaire permet de ramener le sac devant soi et d’accéder au matériel, sans le poser au sol. »
Bertrand Bernager est un photographe freelance vivant à Paris. Dans sa famille, le flambeau de la photographie se transmet à chaque génération et c’est lors d’un voyage au Japon le long de la route du Tokaido à 14 ans que sa flamme pour la photo est vraiment née. L’environnement urbain devient son sujet de prédilection et son travail personnel va se concentrer sur un dialogue entre architecture et aspect humain dans différents pays à travers le monde. Suivant les séries, l’ambiance alterne entre climat austère avec une seule présence humaine sans mise en scène ou foules en mouvement au moyen de poses longues et de photomontages. Au-delà de la photo de rue et d’architecture, il s’ouvre à d’autres pratiques variées à l’occasion de commandes professionnelles comme la photo sportive, de paysage, culinaire ou encore de plateau. Depuis 2018, Bertrand Bernager est ambassadeur Sony et réalise de nombreux projets avec la marque japonaise, il devient alors le plus jeune photographe à représenter une marque d’appareils photo. Curieux et toujours en quête de nouvelles aventures, Bertrand Bernager prend plaisir à transmettre sa passion.
@bertrandbernager
En quelques mots
Bertrand Bernager, jeune photographe talentueux, explore le monde avec son appareil photo Sony A1, spécialisé dans la photographie de rue et d’architecture. En tant qu’ambassadeur Sony, il utilise une gamme de focales fixes pour capturer des images saisissantes. De la dynamique des événements sportifs aux détails subtils des scènes urbaines, Bertrand allie expertise technique et créativité pour produire des œuvres captivantes. Ses projets personnels, souvent réalisés en poses longues, mettent en lumière son regard unique sur le monde qui l’entoure.
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