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La photo à la Plage

S’il est une période propice pour sortir son appareil photo de son fourreau, c’est bien l’été. Ce moment tant attendu qui réunit la famille sur les bords de mer est souvent l’occasion de réaliser des clichés très variés en tirant parti de conditions de prise de vue idéales.

Photo : Bruno Calendini I StudioNature.com

Photo : Bruno Calendini I StudioNature.com

Photo : Moises Levy I www.moiseslevy.com I @ moises_levy_street

Photo : Moises Levy I www.moiseslevy.com I @ moises_levy_street

Photo : Lilian Rodriguez

Photo : Lilian Rodriguez

«  Vous devez mesurer où est le soleil, son intensité et vous placer en conséquence pour éviter de souiller votre composition originale »

« L’effet splash résulte de la projection de l’écume qui créé un halo liquide en même temps que des expressions joyeuses sur les visages de vos sujets »

Soyez précautionneux et prudent

À la plage, le sable s’infiltre partout, raye le verre et peut entraver la course du fût d’un objectif. Si vous souhaitez emporter votre appareil, il faudra être précautionneux. Il est plutôt déconseillé de changer d’objectif. Sur un hybride, qui ne possède pas de miroir, le capteur est exposé.

Une bombe dépoussiérante est toujours précieuse. Idéalement choisissez un zoom standard (24-70 mm f/2,8 ou f/4) ou mieux un transstandard (Tamron propose même un 18-400 mm f/3,5-6,3 Di II VC PZD) pour des prises de vues lointaines et profiter de la puissance focale de ces objectifs.

Cela n’empêche pas l’emploi d’optiques spécifiques pour le portait (85 mm f/1,8), le paysage (24 mm) ou même la macrophotographie (rapport 1 :1). Sachez que l’ajout d’un filtre UV est une astuce bien connue pour prévenir une rayure ou un choc intempestif.

Sur une jetée, attention aux éclaboussures des vagues qui peuvent projeter des gouttes d’eau rédhibitoires ! Un chiffon en microfibre, doux et sec, est toujours utile sur le terrain.

Munissez-vous d’un sac d’épaule ou d’un étui dans lequel, entre deux prises de vue, vous glisserez votre matériel pour éviter qu’il ne soit trop longtemps exposé au soleil brûlant des journées d’été. Les circuits électroniques et les formules optiques n’aiment pas ça !

Des écueils techniques à éviter

Le début et la fin de journée sont des instants à privilégier. La lumière, naissante ou déclinante, offre alors ses meilleurs rayons. Ses couleurs chaudes rehaussent le relief et l’ambiance de la scène. Ce sont aussi des moments où la fréquentation des sites est au plus bas, ce qui permettra une plus grande liberté dans la composition.

Programmé sur la mesure matricielle, l’exposition sera plus aisée et les automatismes de votre appareil tireront parti de ces très belles lumières. Veillez à ne pas trop ouvrir votre diaphragme (f/4 à f/8). Privilégiez ces valeurs moyennes pour obtenir le meilleur rendement optique surtout en photo de paysage.

Si vous photographiez des membres de votre famille en silhouette, fermez le diaphragme pour compenser le contre-jour et pensez à vous baisser voire vous allonger pour détacher les formes sur l’horizon en cadrant en contre-plongée.

Lorsque le soleil est à son zénith, la lumière est souvent dure à exploiter. Son système de mesure va opter pour la valeur dominante provoquant soit un écrêtage des tons clairs (surexposition), soit un manque de « matière » dans les zones sombres (sous-exposition).

Le bracketing est une alternative sécurisante qui consiste à enregistrer 3 à 5 images avec plusieurs valeurs d’exposition (par 1/3 IL) pour la même scène. Vous pouvez aussi opter pour la mesure spot. Elle permet d’isoler une zone de l’image pour obtenir une exposition correcte sur tous les plans du cliché.

Mémorisez cette dernière, décadrez pour parfaire votre composition et déclenchez. C’est aussi un moyen de privilégier des rendus clairs/obscurs du meilleur effet pour mettre en avant le sujet principal. N’hésitez pas utiliser un filtre ND dont les caractéristiques atténuent l’intensité lumineuse.

Ces derniers sont indispensables quand on veut créer un effet cotonneux, dû à l’emploi d’une vitesse lente (1/10s), sur un ressac ou marquer la délimitation des vagues sur un rivage. Enfin l’usage du pare-soleil est nécessaire pour éviter les incidences néfastes des rayons.

Ces derniers peuvent produire un effet appelé « flare ». Il s’agit d’un reflet parasite qui se produit par réflexion du rayon quand celui-ci est trop intense ou trop direct, sur les surfaces des lentilles d’un objectif. Non désiré, il nuit au rendu esthétique.

Le pare-soleil permet d’éviter ces incidences trop directes. Un filtre polarisant permet d’éliminer certains reflets pour améliorer le contraste des couleurs. C’est le cas lorsque vous souhaitez montrer l’éclat bleu-vert d’une crique.

Il offre une meilleure représentation des gammes tonales et permet d’enregistrer des images aux tons éclatants. Attention à ne pas abuser au risque d’avoir des images trop saturées voire irréalistes. Prenez garde aux ombres que le soleil projette autour de votre sujet.

Combien de fois, prenant en photo un enfant en train de jouer sur la plage, on découvre l’ombre du photographe projeté sur le sable en avant plan ou sur les bords de l’image. Vous devez mesurer à chaque instant où est le soleil, son intensité et vous placer en conséquence pour éviter de souiller votre composition originale.

Toutefois ces ombres peuvent parfois se muer en un élément de composition qui exprime un point de vue ou un ressenti pour le spectateur. Prenons le cas d’un parasol isolé. Cadrer l’abri et son ombre avec l’océan en arrière plan peut donner l’impression d’une destination lointaine, d’un sentiment de quiétude ou la perception de la chaleur.

Pour un portait de votre enfant, vérifiez que son visage ne soit entaché d’aucune ombre disgracieuse (sous une casquette ou sous les yeux). Faites la mise au point sur l’œil et aidez-vous d’un réflecteur ou d’un flash déporté pour compenser ces rendus indésirables.

Apprenez à maîtriser l’horizon. Il doit être parfaitement droit. Même si jouer sur les lignes géométriques d’une scène, en accentuant leur verticalité ou les ruptures de tons, peut être une composition forte.

Aidez-vous de la fonction quadrillage qui permet aussi de respecter la règle des tiers.

Ne soyez pas avare d’efforts pour réaliser des images qui par leurs originalités, la variété des compositions, le traitement colorimétrique (noir et blanc), la diversité des thèmes et des rendus raconteront « l’histoire » de vos vacances.

Montrez-vous créatif !

De belles lumières, des paysages enchanteurs, vos enfants, la baignade, l’atmosphère ne sont pas suffisants pour réussir des clichés extraordinaires. Soyez imaginatif.

La beauté d’un front de mer est un élément nécessaire pour assurer un arrière plan homogène mais il faut réfléchir au premier plan de l’image pour faire émerger de manière originale la magnificence du lieu, l’émotion de l’instant ou le mouvement d’une action.

Recherchez un premier plan naturel impactant (un rocher, un bateau, un crustacé, une digue, une inscription dans le sable ou des traces de pas) pour ouvrir une ligne de fuite visuelle vers l’immensité marine.

Pensez à varier les angles de prise de vue en tentant des cadrages plus ou moins bas jusqu’à s’allonger sur le sol. Accentuez cet effet de fuite en variant la distance. Exploitez les mouvements et leurs synchronisations pour obtenir un rendu dynamique.

Pensez à jouer avec le disque solaire quand il est clairement distinct sur l’horizon, à la position des nuages et demandez à vos sujets d’exécuter un saut ou une figure. Vos enfants retrouveront la notion de jeu qui les rendra bien plus naturels à l’image.

L’effet « splash » devrait les ravir. Il consiste à les placer à l’endroit où cassent les vagues. La projection de l’écume devrait créer un halo liquide en même temps que des expressions joyeuses sur leurs visages surpris.

Cherchez à enrichir la scène grâce à des accessoires comme un cadre ou des attributs vestimentaires (chapeau, lunettes de soleil…) savamment portés.

Les à-côtés

Les vacances d’été sont aussi une opportunité pour documenter les à-côtés. Les sports nautiques, la prise de vue sous-marine, les ports de plaisance et les marchés sont de vrais sujets. La photo sous-marine se démocratise avec ces compacts étanches dotés de mode spécifique.

De même il existe, outre les caissons, des housses étanches pour plonger son reflex ou son hybride sous l’eau. Les compacts étanches sont plutôt efficaces pour réussir des photographies subaquatiques sans se lancer dans une dépénse déraisonnable.

Citons les Olympus Tough TG-6, les Nikon W300, le Pentax WG-50 ou encore le Lumix DMC-FT30. Ils offrent d’autres fonctions intéressantes pour les sorties en plein air : GPS, baromètre, anti-choc, etc.

Tentez une composition mi-air mi-eau en cadrant votre sujet à la limite des deux éléments pour proposer une image en deux dimensions.

Les sports nautiques comme le paddle, surf, kitesurf, sont aussi l’occasion de capturer de beaux clichés. Ce type de photo ne peut s’envisager qu’avec de longues focales du rivage. Dès lors un 70-300 mm, un 100-400 mm voire un 150-600 mm) sont indispensables pour espérer des images probantes.

Même si les technologies de stabilisation jusqu’à 5 axes sont remarquables pour déclencher à main levée, l’emploi d’un trépied ou d’un monopod est un facteur clé de succès. Ces activités sont très photogéniques. Une voile de kitesurf qui découpe un ciel bleu, idéalement parsemé de petits cumulus, lors d’un « run » sur une eau turquoise est du meilleur effet.

Plongez-vous dans les marchés, et les ports de plaisance qui sont l’occasion de faire du reportage en utilisant des focales fixes. Elles sont propices à mêler à la fois des paysages maritimes, des portraits ou des gros plans.

Si vous êtes volontaire, utilisez un ultra grand-angle et immergez-vous dans ce contexte pour faire une photo au contact. Moins audacieux, employez un 24-70 mm f/2,8 ou f/4; tout comme un 50 mm (à la manière d’un Henri Cartier-Bresson) peut introduire un regard plus ancré dans le reportage avec ses spécificités d’angle et de distance.

Vous l’aurez compris, à travers cet article, nous avons voulu vous dévoiler et initier toutes les pistes photographiques qui peuvent se présenter durant votre séjour à la plage. Dans l’idée que la photographie est d’une richesse insoupçonnée pour raconter l’histoire de vos vacances et réaliser un livre album souvenir.

FICHE N°1

L’APPROCHE CLASSIQUE

Ce type de clichés compte parmi les images incontournables du récit de vos congés estivaux. Toutefois, ces grands classiques nécessitent une approche technique rigoureuse pour réussir des photographies impactantes. On vous en dit plus !

#1 La règle des tiers

 Cette règle première en matière de composition impose de séparer votre image en trois plans horizontaux et verticaux qui permettent d’étager et d’organiser les perspectives de votre photographie. Si jamais les plans ne sont pas assez nombreux vous pouvez envisagez un cadre 2/3 -1/3, comme par exemple 2/3 de ciel, 1/3 de plage.

Notez que l’intersection des lignes des plans représente les points forts de l’image, il convient donc d’y placer son sujet principal : un oiseau qui traverse le ciel, un bateau qui croise au large, etc.

#2 La réverbération

 Le sable, la mer ou l’océan, des vêtements trop clairs… sont un véritable piège pour la cellule de votre appareil et peuvent fausser considérablement l’exposition.

Leur nature implique une réverbération de la lumière qui implique dès le départ de sous-exposer pour limiter l’intensité du rayonnement.

Pensez à sous-exposer parfois jusqu’à -2 IL pour compenser l’intensité de cette réverbération et éviter une surexposition de votre cliché.

#3 La bonne ouverture

 N’oubliez pas que le rendement optique est optimal quand on utilise des ouvertures moyennes. Réglez-là sur une valeur médiane (f/8 à f/11), gardez-vous de placer votre sujet les bords de l’image (un visage par exemple) pour éviter les distorsions produites par le choix d’une focale courte, harmonisez vos plans selon la règle des tiers et déclenchez.

#4 Osez le glamour

 Le contexte des vacances est l’occasion de photographier votre famille dans des postures ou un contexte singuliers.

Profitez-en pour réaliser des portraits qui seront autant de petites anthologies familiales. Exploitez le côté glamour en forçant les poses de votre sujet. Cela fonctionne très bien avec les ambiances estivales.

#5 Un horizon bien droit

 C’est une erreur de composition assez courante. Absorbé par vos réglages et la construction du cadre de votre future image, bon nombre de photographes oublient de vérifier l’horizontalité de leur photo.

C’est souvent un manquement rédhibitoire pour celui qui regarde le résultat final.

FICHE N°2

SPORTS & ACTIVITÉS

Les vacances à la plage sont le théâtre d’activités nautiques (surf, jet ski, kite-surf, plongée…) qui sont vraiment photogéniques. Ne manquez pas cette occasion pour documenter votre séjour à travers des images percutantes et en rupture avec un récit photographique trop convenu.

#1 Les réglages de base

 La nature des actions que vous aurez à photographier nécessite l’emploi de réglages précis. Optez pour le mode rafale, le mode AF avec suivi du sujet ainsi que le mode priorité vitesse (Av ou S selon les boîtiers).

Ces choix sont l’assurance de pouvoir fixer l’action dans ses moindres détails et avec une netteté irréprochable.

#2 Longue focale

 Ces sports sont difficiles d’accès en dehors du bord de plage. L’emploi de téléobjectifs est donc indissociable à ce type de prise de vue.

Dans vos réglages veillez à obtenir la vitesse nécessaire pour assurer la netteté avec de telles focales et n’hésitez pas à vous stabiliser au moyen d’un trépied ou monopod.

De plus, sous ces chaleurs, pouvoir faire reposer son équipement le temps d’observer une scène est précieux et soulageant.

#3 Savoir lire la scène

 Ces sports réfléchissent à une certaine logique : le sens du swell, les figures, les attitudes des sportifs, la performance athlétique…

Apprenez à observer la scène pour déceler ses codes et tirer parti de tous ces facteurs qui invariablement renforceront la composition de votre image. Et pensez à bien vous placer en conséquence.

#4 Jouer sur les contrastes

 Les attitudes, la vague, le code vestimentaire sont des éléments qui vont apporter des contrastes aussi bien sur le plan des couleurs que des attitudes et du mouvement.

Travaillez la cohérence de ces éléments et exploitez-les au maximum pour dynamiser le rendu final de votre image.

#5 Cadrer serré

N’hésitez pas à focaliser votre cadrage sur l’action en privilégiant un plan serré.

Non seulement l’intensité de cette dernière sera décuplée, mais cela permettra d’éviter d’incorporer des éléments perturbateurs sur des sites généralement surpeuplés.

FICHE N°3

L’APPROCHE HUMOURISTIQUE

L’été incite à une décontraction maximale. C’est l’occasion d’exploiter des scènes incongrues ou cocasses pour exprimer le lâcher prise quand on est en vacances. Beaucoup de sujets se prêtent à ce genre à condition de ne pas toucher à la dignité des personnes qui apparaissent sur le cliché.

#1 Les réglages de base

 La nature des actions que vous aurez à photographier nécessite l’emploi de réglages précis. Optez pour le mode rafale, le mode AF avec suivi du sujet ainsi que le mode priorité vitesse (Av ou S selon les boîtiers).

Ces choix sont l’assurance de pouvoir fixer l’action dans ses moindres détails et avec une netteté irréprochable.

#2 Longue focale

Ces sports sont difficiles d’accès en dehors du bord de plage. L’emploi de téléobjectifs est donc indissociable à ce type de prise de vue.

Dans vos réglages veillez à obtenir la vitesse nécessaire pour assurer la netteté avec de telles focales et n’hésitez pas à vous stabiliser au moyen d’un trépied ou monopod.

De plus, sous ces chaleurs, pouvoir faire reposer son équipement le temps d’observer une scène est précieux et soulageant.

#3 Savoir lire la scène

Ces sports réfléchissent à une certaine logique : le sens du swell, les figures, les attitudes des sportifs, la performance athlétique…

Apprenez à observer la scène pour déceler ses codes et tirer parti de tous ces facteurs qui invariablement renforceront la composition de votre image. Et pensez à bien vous placer en conséquence.

#4 Jouer sur les contrastes

Les attitudes, la vague, le code vestimentaire sont des éléments qui vont apporter des contrastes aussi bien sur le plan des couleurs que des attitudes et du mouvement.

Travaillez la cohérence de ces éléments et exploitez-les au maximum pour dynamiser le rendu final de votre image.

#5 Cadrer serré

N’hésitez pas à focaliser votre cadrage sur l’action en privilégiant un plan serré. Non seulement l’intensité de cette dernière sera décuplée, mais cela permettra d’éviter d’incorporer des éléments perturbateurs sur des sites généralement surpeuplés.

INTERVIEW MARTIN PARR

Le photographe britannique, membre de l’agence Magnum, doit une bonne partie de sa réputation à ses clichés pris sur les bords de mer. Il nous confie pourquoi il s’intéresse autant à ces lieux et au tourisme de masse.

Pourquoi vous intéressez-vous aux plages, à travers le monde ?

Ce sont des endroits où les gens se rassemblent, de plein de manières différentes, selon l’endroit où l’on se trouve sur la planète.

Les mesures restrictives liées au droit à l’image en France me chagrinent. En Grande-Bretagne, on peut prendre des photos en public sans craindre de mauvaises conséquences.

Pour autant, je ne fais jamais de mise en scène. Le monde est suffisamment fou pour me permettre d’obtenir ce que je veux.

Quel message souhaitez-vous faire passer ?

Chacun est libre d’interpréter mes images comme il le souhaite. On peut les juger cruelles. mais quand vous regardez un guide d’agence de voyage, tout à l’air si beau, si parfait…

On ne prend pas en compte la part d’improvisation, d’adaptation ou d’orientation inhérente à tout voyage. Mon travail s’inscrit en faux face à cette propagande.

Mes images montrent les gens tels qu’ils sont. Je les trouve drôles. Je souhaite juste montrer cette réalité.

Vous dénoncez les dérives du tourisme de masse, notamment votre livre Petite planète…

La manière dont le Coronavirus enraye le tourisme est assez inattendue. Mais une fois que tout reviendra à la normale, j’aime, personnellement, quand les lieux grouillent de monde.

Je veux mettre l’accent sur la tension, générée par les phénomènes de foule, sur les plages ou ailleurs.

On a tous des images en tête, des clichés qui nous viennent à l’esprit, lorsque l’on part vers une nouvelle destination. Je veux simplement montrer le décalage qui existe entre la réalité des choses et la manière dont elles sont représentées.

www.martinparr.com

FICHE N°4

SOYEZ CRÉATIFS !

La photographie est une discipline créative. Vous doutez de vos capacités ? Sachez qu’il existe des «recettes» qui permettent de donner un tout autre caractère à votre cliché.

Elles nécessitent une bonne compréhension technique des réglages à mettre en œuvre pour obtenir un résultat différent. Commencez étape par étape et expérimentez des valeurs de réglage ou des choix de composition plus extrêmes pour gagner en assurance.

#1 L’effet « splash »

Sur le plan technique, il s’agit de fixer la projection des gouttelettes. Pour se faire, optez pour le mode vitesse (Av ou S sur votre appareil) et basculez en mode rafale. Choisissez une grandeur élevée (1/250s) et réalisez la mise au point sur la zone estimée de projection.

N’oubliez pas de choisir une ouverture moyenne (f/5,6 à f/8 selon aussi l’intensité du soleil) pour avoir la profondeur de champ nécessaire et une zone de netteté assez étendue pour que, et la projection liquide, et les visages de vos sujets soient nets.

#2 Éliminez les ombres

Si vous réalisez un portait, pensez à vérifier la présence d’ombres disgracieuses sur le visage de votre sujet. Une casquette, une mauvaise orientation et inévitablement elles seront projetées sur le visage. La parade existe !

Il vous faudra compenser avec l’éclair d’un flash ou bien l’emploi d’un réflecteur qui éradiquera ces ombres. L’emploi de diffuseurs est aussi une option pour sculpter la lumière à votre guise.

#3 Exploiter les vitesses lentes

 Le fait d’utiliser des vitesses (1/15s à 30s) est propice à simuler le mouvement ou bien pour produire un « effet cotonneux ».

À la page, cette technique est redoutable quand on photographie par exemple un ponton où un rocher au premier plan sur le rivage. Ne pouvant fixer le mouvement celui-ci est suggéré par un filé ou un rendu duveteux qui donne un tout autre impact visuel à votre image.

#4 Le flare « artistique »

 Le flare est un défaut optique qui peut être détourné afin de projeter l’observateur dans un environnement visuel diffus.

L’œil se trouve de suite attiré par cette « tâche » qui imprime à la photo une dimension artistique à part, surréelle. Bien utilisé, c’est-à-dire grâce à une composition irréprochable, le résultat peut être spectaculaire

#4 Le cadre dans le cadre

De même il peut être bienvenu de trouver un cadre dans le cadre en photographiant la scène à travers une trouée dans la roche ou les branches d’un arbre mort qui dessineront un cadre naturel pour accentuer la présence de votre sujet principal.

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Eduardo

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