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Comment choisir son trépied ?

L’industrie est toujours aussi inventive. Et le marché du trépied n’échappe pas à la frugalité créative des fabricants. Voici quelques conseils pour faire le bon choix.

« Cet outil, que tout photographe de paysage qui se respecte continue d’utiliser, reste d’une efficacité absolue en certaines circonstances »

Un outil classique mais toujours utile
On aurait tort de penser que la stabilisation sur plusieurs axes puisse remplacer en toutes circonstances un bon « vieux trépied ». Cet outil, que tout photographe de paysage qui se respecte continue d’utiliser, reste d’une efficacité absolue en certaines circonstances. Et il suffit de parcourir le catalogue des magasins Phox pour découvrir une large gamme de produits répondant à des besoins variés et spécifiques. Les fabricants, bousculés dans leurs traditions par les nouvelles technologies numériques, ont su faire évoluer leur offre pour contenir ceux que la révolution « virtuelle » titillait.

Ainsi le trépied, autrefois lourd et encombrant, se mue en un outil plus moderne conçu dans des matériaux de dernière génération (carbone multicouche par exemple) qui allie légèreté et rigidité mais garantit une vraie robustesse pour résister aux froids, aux chocs, etc. De même un effort singulier et notoire a été porté sur le design et la compacité.

Des cavités (sur la colonne centrale par exemple) viennent désormais accueillir les sections une fois repliées pour préserver un encombrement réduit surtout en voyage. L’ergonomie évolue avec des systèmes de verrouillage (clapet, vis) plus rapides à actionner. Des niveaux à bulle plus précis, des points d’accroche (pour suspendre son sac photo qui stabilise mieux encore la configuration sur le terrain), des systèmes d’attache avec la rotule qui assurent une meilleure sécurité et fluidité concourent à maintenir l’intérêt pour cet outil classique.

C’est le cas par exemple du modèle Peak Design TTCB5150CF1 Travel dont le design a nécessité 4 ans d’ingénierie pour proposer un trépied de voyage qui allie un encombrement réduit (plié), des commandes de réglage plus ergonomiques (angles des jambes, verrouillage des sections). À noter, des couleurs moins conformistes font leur apparition pour s’adapter aux goûts générationnels de chacun.

Enfin des modèles osent des configurations qui permettent de stabiliser son appareil à quelques centimètres du sol ou bien d’extirper une section pour le transformer en un monopod. Bref le trépied d’aujourd’hui a évolué et c’est peut-être la raison pour laquelle certains photographes continuent de ne jurer que par lui.

Pourquoi utiliser un trépied ?
Un trépied est un vrai outil du photographe. Certaines disciplines, la photo animalière et de nature par exemple, nécessitent un affût. Ce sont alors de longues heures d’attente pour espérer faire le cliché idéal. Faire reposer son matériel prêt à déclencher n’est possible que si vous disposez d’un trépied et l’expérience pour le photographe sera bien évidemment plus confortable. Pour les mêmes raisons, en photo de paysage, un trépied est recommandé.

D’une part, il permet de bien réfléchir et d’anticiper ses cadrages. Dans la recherche de compositions percutantes, c’est un atout précieux pour soigner l’horizon ou les règles des tiers si précieuses dans cette discipline. D’autant que si vous utilisez des filtres, le confort pour ajuster les densités et choisir le modèle idoine pour réaliser une pose longue sera plus élevé. De même malgré les systèmes de stabilisation sur plusieurs axes, le flou de bougé au moment du déclenchement est toujours aussi réel surtout avec les définitions actuelles qui exigent une précision absolue dans la mise au point avec les objectifs de dernière génération.

L’emploi d’une télécommande ou d’une application pour piloter son boîtier à distance est très utile. Enfin un trépied permet de contenir toute montée excessive en hauts Iso de manière à avoir un fichier le plus propre possible à la prise de vue sans passer des heures à retoucher ce dernier devant son écran. Ainsi les portraits en studio ou en environnements très sombres méritent de considérer l’apport d’un bon trépied dans ces circonstances.

N’oubliez pas de désactiver la stabilisation quand vous montez votre appareil sur un trépied, les vibrations du système pouvant nuire à la netteté du cliché final. Enfin cet outil sert aussi à fixer des phénomènes invisibles à l’œil nu comme certaines aurores boréales, ou des constellations. Le trépied est alors indispensable et représente aussi un moyen de se plonger dans l’acte de photographier, de prendre son temps pour profiter de ce fantastique outil qu’est l’appareil photo pour faire de belles images.

Choisir en fonction de ses usages
D’autres critères plus spécifiques doivent entrer en considération pour choisir son trépied. Ainsi la capacité de charge, la hauteur pliée ou dépliée, les matériaux de fabrication (carbone ou aluminium) les systèmes d’attache sont des critères à cocher quand vous choisirez votre modèle. Ils sont importants car ils vont déterminer la stabilité de l’ensemble, la valeur d’usage et votre plaisir à photographier avec un trépied.

Par exemple au niveau ergonomique, la possibilité de séparer ou déporter la colonne centrale ravira les amateurs de macrophotographie qui pourront ainsi caler leur système de prise de vue à quelques centimètres du sol. Certains trépieds comme le Benro Go Plus Travel permettent d’isoler une jambe pour la muer en un monopod.

Une sorte de tout-en-un qui est très précieux en trek. Certains modèles offrent un niveau à bulle qui est une précieuse assistance pour caler son horizon ou parfaire la séparation des différents plans de l’image. Enfin des zones de protection font leurs apparitions sur les jambes pour pouvoir saisir à pleine main le trépied pour le déplacer. Par temps froid à glacial, c’est un vrai plus quand on photographie en plein air. Les photographes chasseurs d’aurores boréales vous le confirmeront !

La rotule Benro N00 est idéale sur un trépied ou un monopod

LA BONNE ROTULE
L’usage d’un trépied ou d’un monopod est indissociable du choix d’une bonne rotule. Vérifiez sa fluidité de mouvement, ses mécanismes de verrouillage, son système d’attache (le label Arca Swiss est un must).

Là encore il existe plusieurs types de rotule : classique sur deux axes, pendulaire, panoramiques. Selon le type de photo que vous réalisez, vous devez considérer cet accessoire.

Ainsi les vidéastes et photographes de paysage apprécieront les modèles panoramiques ; les passionnés de photo animalière trouveront dans la conception pendulaire un outil précieux. Enfin les modèles deux axes sont les plus courants et offrentune polyvalence interdisciplinaire qui en font un outil passe-partout.

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Eduardo

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