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CANON EOS R50 COMPACITÉ MAXIMALE

Le principal avantage des appareils hybrides vis-à-vis des reflex réside dans leur compacité et leur légèreté accrues. Cet EOS R50, lointain cousin du 200D, plus récent parent du M50, et surtout du R10, joue à fond la carte de la miniaturisation. Un choix payant.

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Alors que les compacts, même experts, ne sont plus renouvelés – ou au compte-goutte –, comment convaincre un utilisateur de smartphone qu’un appareil photo reste la meilleure solution pour obtenir des images de qualité ? Autrement posée, la question reviendrait à se demander pourquoi s’encombrer d’un boîtier et d’une optique, quand on peut tout filmer, tout photographier avec son smartphone dernier cri.

Priorité compacité

Canon apporte une réponse avec l’EOS R50 et mise sur un poids et un encombrement réduits de façon spectaculaire : 375 g et 116,3 x 85,5 x 68,8 mm. Sans optique, c’est entendu, mais tout de même ! Gardons en tête que le PowerShot G5 X, avec son look de reflex et son capteur 1 pouce, pesait quelque 377 g. L’EOS R50, pour sa part, possède un Cmos de 24 Mpxl au format APS-C. Utilisé avec le zoom RF-S 18-45 mm f/4,5-6,3 IS STM, rétractable, il se glisse aisément dans un petit sac d’épaule. Il a même trouvé place, durant nos tests, dans une sacoche de cadre, lors d’une excursion à vélo. Il n’y a donc plus vraiment d’excuses pour ne pas le prendre avec soi, en complément de son smartphone. D’autant que la configuration est très intuitive, comme cela a toujours été le cas sur les appareils Canon, grâce à des onglets colorés parfaitement ordonnés, dont un dédié à l’autofocus, ce qui était auparavant réservé aux modèles plus haut de gamme. Placé entre les EOS R100 et R10, le R50 se démarque du premier par un écran orientable dans toutes les directions ; tandis que le second a droit à une molette de plus, près du déclencheur, et un gabarit un peu plus large.

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Un élément qu’il faut prendre en compte, selon la taille de sa main. La tenue du R50 est ainsi plus proche de celle du PowerShot G5 X, que d’un appareil à optiques interchangeables traditionnel… si bien que les mains de grande taille éprouveront quelques peines pour tenir fermement le boîtier d’une seule main. Pour le reste, les fondamentaux qui ont fait le succès des EOS à trois chiffres, type 800D, sont bien là, en version hybride. Avec un viseur électronique, donc, un Oled de 2,36 Mpxl, qui offre un rendu fidèle, quel que soit le Style d’image à l’œuvre. Et, cerise sur le gâteau, un flash peut être déployé, du bout de l’index, sur le dessus. 

D’une puissance modeste (NG 6 pour 100 Iso), mais suffisante pour déboucher un sujet en contre-jour, ou bien réaliser des vues créatives, avec la synchro sur le second rideau. Un élément qui a disparu sur les appareils plus experts, dont on apprécie ici les vertus. Les possibilités de paramétrages fins du boîtier figurent bien dans les menus, certes de manière plus restreinte, mais cela permet de créer des raccourcis personnalisés, notamment en pressant la touche « Q » au centre du pad, au dos du boîtier. L’essentiel de la navigation sur le R50 peut être effectué via l’écran LCD tactile, aussi bien pour naviguer dans les menus, que pour définir la mise au point.

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AF et rafales

S’il y a un registre dans lequel nous n’attendions pas forcément grand chose de l’EOS R50, c’est bien celui de l’action, et de l’autofocus, qui sont des terrains de jeu plus favorables aux modèles haut de gamme. Oui, mais à notre grande suprise, l’EOS R50 a son mot à dire, dès lors qu’il s’agit de figer des actions rapides. Le mode autofocus dispose d’une belle palette de détections de sujets (personnes, animaux, véhicules), outre la désormais classique détection de visage et de l’œil, très utile en mode vlogging, par exemple. Les habitués des boîtiers Canon retrouvent les modes One Shot, Ai Focus et Ai Servo, ce dernier étant dédié au suivi d’un sujet en continu. On apprécie, quand il s’agit d’immortaliser un événement en famille, ou les exploits sportifs de ses enfants, aussi bien en photo qu’en vidéo. 

Pour constater que même dans des conditions de luminosité délicates, le suivi est impressionnant, pour un appareil de cette catégorie. De quoi exploiter la cadence, très intéressante, de 12 im/s en obturation mécanique (on peut même aller jusqu’à 15 im/s en obturation électronique) ; des données vraiment surprenantes pour  un tel appareil, si bien qu’on pardonne aisément une mémoire-tampon un peu juste, surtout en Raw. Quand on repense aux reflex amateurs et leurs rafales de 4 ou 5 im/s avec une couverture autofocus circonscrite au centre du capteur, on mesure tout le chemin parcouru et l’intérêt, pour peu que la photo d’action soit un critère de premier plan, de basculer vers l’hybride. Pour gérer les collimateurs AF, une touche dédiée est accessible sur le repose-pouce, mais il est également possible d’agir tactilement sur la dalle LCD, tout en peaufinant la composition, l’œil collé au viseur. 

Qualité d’image et vidéo

Si le R50 est ultra compact, il embarque néanmoins un capteur APS-C, un argument qui suffit à justifier son acquisition, en complément d‘un smartphone. D’autant que, sans surprise, puisque cette génération de Cmos 24 Mpxl officie depuis plusieurs années, les résultats sont au rendez-vous. En Raw, on constate la présence de bruit à partir de 3 200 Iso, mais en passant par un logiciel puissant comme DxO PhotoLab, on pourra aisément exploiter des clichés pris à 6 400 Iso. En Jpeg, les images capturées à ces sensibilités montrent une bonne conservation des détails, malgré un lissage inévitable. 

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Quand on photographie en basse lumière, il ne faut pas négliger l’apport de la stabilisation, et en l’absence de système intégré dans l’appareil, il est important de miser sur des optiques IS, tel le zoom RF-S 18-45 mm. Il existe bien un mode de stabilisation électronique, activable dans les menus, mais il génère un recadrage. En vidéo, l’EOS R50 rendra de très bons services, puisqu’il tourne en 4K UHD 25p (le R10 tourne lui en 50p), et il dispose sur le côté d’une prise pour brancher un micro externe. On apprécie également le fait de pouvoir recharger l’accu LP-E17 via un powerbank, accessoire précieux en voyage, car selon les normes CIPA, l’autonomie est de 230 vues, en utilisant le viseur Oled. Pensez à activer le mode d’économie d’énergie qui fait gagner une centaine de vues. N’oublions par le volet connexion, avec une application très réussie (Camera Connect) pour partager ses photos sur les réseaux sociaux, une fois l’EOS R50 appairé à son smartphone en Bluetooth. Simple et efficace.

VERDICT

L’EOS R50 est à la fois héritier de la série 200D, cousin du M50 et petit frère du R10. Il réunit de nombreux atouts pour séduire les possesseurs de smartphones, qui souhaitent un système le moins encombrant possible, à un tarif raisonnable. Aussi, bénéficier d’une telle polyvalence, au format APS-C, sous le millier d’euros, est une aubaine. Le capteur Cmos de 24 Mpxl a déjà largement fait ses preuves, la possibilité de tourner en 4K UHD avec un micro externe est un plus indéniable, tandis que l’ergonomie, avec un écran orientable dans toutes les directions, en fait un appareil très agréable à utiliser. 

Le tout dans moins de 400 g. La (bonne) surprise vient du système autofocus. Très réactif et suffisamment fourni en termes de réglages, il relègue aux oubliettes les reflex de catégorie équivalente et fait même jeu égal avec certains hybrides 24 x 36 d’entrée de gamme. Voilà donc un modèle taillé pour la photo de famille, de voyage, le vlogging, que l’on peut toujours avoir avec soi.

FICHE TECHNIQUE

Capteur : Cmos APS-C 22,3 x 14,9 mm 24,2 Mpxl

Sensibilités : 100-51 200 Iso

Définition maxi  : 6 000 x 4 000 pixels

Vidéo maxi : 4K UHD (3 840 x 2 160p)

Formats de fichier : Jpeg, Heif, Raw

Stabilisation :

Protection :

Écran LCD  : 3 pouces, 1,62 Mpts, orientable et tactile

Viseur  : Oled 2,36 Mpts

Flash : Oui (NG 6 pour 100 Iso)

Obturateur  : 30s-1/4 000s (mécanique), 30s-1/8 000s (électronique)

Rafale : 12 im/s (mécanique), 15 im/s (électronique) 

Mise au point : One Shot, Ai Servo, MF

Stockage : SD

Connectique  : Micro, USB-C, HDMI Type D 

WiFi/Bluetooth/GPS : Oui/Oui/-

Accu  : LP-E17 

Dimensions/poids  : 116,3 x 85,5 x 68,8 mm/375 g (avec carte et accu)


Prix : 
829,99 € (nu)
949,99 € (avec RF-S 18-45 mm) 
999,99 € (Kit créateur de contenu)
1149,99 € (avec RF-S 18-45 mm + 55-210 mm)

Eduardo

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