Vous cherchez un appareil compact, discret, qui permet de changer d’optiques et de streamer des séquences en haute définition ? L’EOS M50 Mark II, qui reprend de nombreuses caractéristiques appréciées sur le M50, et s’enrichit d’options pour le partage vidéo, coche toutes les cases…
Finalement, il n’y a pas que les EOS R au format 24 x 36, dans la famille des hybrides Canon. Les EOS M, pourvus d’un capteur APS-C ont toujours voix au chapitre. Ce M50 Mark II nous le rappelle.
Ce petit – par la taille – boîtier reprend les principaux ingrédients de son prédécesseur, le M50. À commencer par le capteur Cmos de 24 Mpxl, pourvu de la redoutable technologie Dual Pixel AF. On retrouve aussi le puissant processeur Digic 8.
Ainsi qu’un viseur Oled de 2,36 Mpts, et un écran LCD de 3 pouces, orientable dans toutes les directions, et tactile. Sur le dessus, on apprécie la présence d’un petit flash d’appoint (NG 5 pour 100 Iso), que l’on soulève manuellement, de la même façon que sur le PowerShot G5 X.
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Un air de G, un cœur d’EOS
D’ailleurs, impossible de ne pas penser à ce compact expert, quand on prend pour la première fois en main le M50 Mark II.
Le petit gabarit de l’hybride fait écho à ce modèle emblématique de la série PowerShot. Contrairement à ce que l’on a récemment vu sur les EOS R6 et R5, pas de stabilisation sur cinq axes embarquée dans le M50 Mark II.
Il est toutefois possible de s’appuyer sur celle logée dans les optiques EF-M de type IS, comme le zoom 18-150 mm f/3,5-6,3 IS STM, proposé en kit avec le M50 Mark II. Très polyvalent, il équivaut à un 28,8-240 mm en 24 x 36. Une plage de focales idéale tant en photo qu’en vidéo.
Filmer en 4K, oui, mais…
Un domaine dans lequel le M50 Mark II se veut ambitieux. Il est ainsi capable de tourner en 4K, à 25 im/s, pendant 29’59s, moyennant un recadrage 1,56x, qu’il faut donc ajouter au coefficient 1,6, inhérent au capteur APS-C.
Le 18-150 mm devient donc un 44,9-374,4 mm en équivalent 24 x 36 dans ces conditions de tournage. Intéressant quand on privilégie les longues focales. Moins pour du Vlogging, qui consiste à se mettre en scène. Mieux vaut acquérir le zoom 11-22 mm f/4-5,6 IS STM pour cela. Ou basculer en 1080p, à 50 im/s sur le M50 Mark II, qui suffit amplement à obtenir une séquence diffusable sur YouTube, Twich, Instagram ou autres plateformes de diffusion en vogue.
Pour cela, faire pivoter l’écran à 180°, sur le côté, est un réel avantage, avec la possibilité d’enclencher un enregistrement via un bouton Rec virtuel, sur l’écran LCD, ou le retardateur vidéo (sur 2 ou 10s), bien pratique.
D’autre part, la technologie Dual Pixel AF, si efficace pour effectuer la mise au point avec les optiques STM, n’est pas active en 4K sur le M50 Mark II. Dans tous les cas, avant de tourner une session, il faut s’assurer que l’accu soit bien chargé, car il n’est pas possible de l’alimenter en USB (type 2.0).
D’autant que le M50 Mark II peut être utilisé comme une webcam, avec le logiciel EOS Webcam Utility, sous Mac OS ou Windows.
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Performances au rdv
La grande force du M50 Mark II, réside dans la simplicité de son interface : on apprécie la possibilité d’adapter le degré de complexité des menus, selon le profil de l’utilisateur. Ainsi, un débutant (ou découvrant l’univers Canon) pourra sans problème effectuer ses premiers pas sans recourir au mode d’emploi, en optant pour le mode « Guidé ».
De plus, certaines fonctions ludiques séduiront les aficionados des applis pour smartphones. Comme le mode Auto Hybride, qui crée un résumé vidéo à partir d’images prises. Plutôt fun ! On trouve aussi de nombreux modes Scènes et Filtres créatifs.
Les plus experts apprécieront les nombreuses touches à disposition, notamment au dos du boîtier. Tandis que la molette de réglage principale, près du déclencheur, gère l’ouverture, la vitesse ou un autre paramètre, selon le mode priorité choisi.
Le viseur Oled procure une visée confortable et on manipule le LCD orientable avec plaisir pour faire la mise au point du bout des doigts : le mode tactile fonctionne très bien, et l’autofocus se révèle tranchant.
Le M50 Mark II fera ainsi un très bon appareil de street photo, avec une optique comme le 22 mm f/2 STM pancake. Et un compagnon de voyage, avec le 18-150 mm, bon à tout faire. La qualité d’image est excellente jusqu’à 6 400 Iso.
La liaison avec l’application Camera Remote est ultra simple via le Bluetooth, le WiFi ou par QR Code). Piloter le boîtier à distance est un régal, ou tout simplement envoyer ses images vers son smartphone pour les partager avec ses proches.
<FICHE TECHNIQUE> :
– Capteur : Cmos 22,3 x 14,9 mm
– Définition maximale : 25,8 megapixels/24,1 megapixels
– Montures/Coefficient : EF-M
– Sensibilités : 10 à 25 600 Iso (jusqu’à 6400 Iso en vidéo)
– Vidéo : 4K UHD 24 ou 25 im/s, Full HD 24 à 60 im/s
– Formats de fichiers : Jpeg, Raw, CR3, MP4 AVC/H.264, audio MP4 AAC-LC
– Processeur : Digic 8
– Stabilisateur : double stabilisation sur 5 axes
– Viseur : Oled, 2,36 Mpts
– Moniteur : LCD 3 pouces, orientable et tactile, 1 040 kpts
– Flash intégré : pop-up intégré (NG 5 pour 100 Iso)
– Autofocus : Autofocus AF Cmos Dual Pixel à détection de phase. Autofocus à détection de contraste en 4K Movie Servo
– Vitesses : 1/4000s à 30s
– Rafales : AF-One shot : 10 im/s ; Servo AF : 7,4 im/s
– Interfaces : Hi-Speed USB, Micro HDMI Type D, 3,5 mm
– Wi-Fi/Bluetooth : WiFi IEEE 802.11b/g/n, support Dynamic NFC, Bluetooth v4.1 BLE
– Alimentation : LP-E12 jusqu’à 370 photos en mode Eco
– Dimensions/Poids : 116,3 x 88,1 x 58,7/388 g avec carte et batterie
